Journal de bord d'Hiraeon

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Aujourd'hui ce fut une bien belle journée, un jour de fête ! Aoife et Juju se sont mariés, sûrement le meilleur mariage dont on puisse rêver si l'on veut se marrer. J'ai été honoré d'être le témoin de Juliar, qui aurait pensé il y a quelques années que lui et moi serions un jour si proches ?

Toloki était le témoin d'Aoife, autant dire que ça annonçait d'avance une cérémonie haute en couleurs, ça n'a pas raté. Lui et moi étionss complètement paniqué pour le "rituel" du ruban ce qui a causé une hystérie collective du côté de l'autel bien qu'on ai su garder à peu près notre calme et notre sang-froid. Comment faire un nœud ? Un ou deux rubans ? Comment défaire la chose qui les attachaient ? Bref... l'anarchie la plus complète ! Et c'est bien pour ça que ce fut une journée parfaitement hilarante.

Je leur ai donc offert un cadeau, pas utile mais qui saura leur rappeler de bon souvenirs. Une belle carotte en or sur un support de bois et une inscription "BWAAAAH !" en gros et en petit "Le clan des lapinou". Les deux meilleurs amis qu'Aoin m’ait donné à avoir sont maintenant réunis pour le meilleur et pour le rire...

Mais tout ceci prend fin avec l'arrivée de cette campagne. Être volontaire me vaudra peut-être d’atterrir dans un groupe plus respectueux qui nous traite moins comme de la simple chair à canon. Une nuit à veiller pour penser aux combats et aux efforts qui seront à fournir les prochaines semaines. Je vais devoir m'entraîner le plus possible pour enfin pouvoir rejoindre le reste de la Brise à Balauréa afin de me sentir vraiment membre. Mes projets du moment sont sur le point d'être réalisables et je pense qu'ils vont me changer, mes différentes missions, mes engagements mais aussi ma prise de recul vont m'aider à voir plus clair dans cette vie guerrière et à la fois passive que j’entretiens depuis que je suis arrivé au Sanctum. En tout cas ce qui est sûr c'est que j'aurais beaucoup de lettres à écrire pour tenir quelques personnes au courant de ce qu'il se passe dans les abysses.

*Hira ferme son journal puis inspire un grand coup, posant sa plume et regardant d'un air un peu vide la page manuscrite* Mhh... *il reprit sa plume*

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Demain une grosse journée, le début de la campagne et surtout une autre tentative de prise de la forteresse divine. Une bonne occasion de voir la Brise au complet et de combattre à leurs côtés, une fois de plus après la débâcle de l'autre tentative.

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Ça y est, me voilà aux abysses. J'ai effectivement bien changé d'unité pour me retrouver dans une qui est bien pire... J'ai assisté, avec les autres soldats de mon bataillon, au plan de bataille donné par l'officier responsable. Autant dire que les carottes sont cuites cependant il a une bonne idée, celle de garder nos réserves guerrières quelques jours pour espionner les mouvement ennemis. Avec un rôdeur et un sorcier nous nous sommes donc mis à la tâche mais ce sera plus difficile que l'on ne le pense...

Au travers de leur patrouilles nous avons réussi à nous faufiler assez près de leur positions mais les sentinelles nous ont repéré au bout de quelques minutes. Le sorcier à mes côtés réussi à s'échapper en volant à toute allure, protégé par une sorte de bouclier invisible. Le rôdeur lui parvint à se rentre invisible, me laissant seul contre une escouade de balaurs qui avaient tout sauf un air sympathique. Les patrouilles furent alertés et bientôt je fut suivi par une vingtaine de ces bestioles. Une flèche m'a transpercé la cuisse au moment où j'allais être hors d'atteinte mais Aion avait béni ce jour, j'ai réussi à me faufiler sous des décombres, là où même leurs épaules ne rentrent pas. Mon premier jour montre donc que cette campagne est loin d'être une promenade de santé. Je réussi à retourner à Teminon, aidé par quelques daévas qui passaient là, ils poursuivaient un asmodien qui était passé un peu trop près du téléporteur de strate. Quelques heures plus tard j'étais sur pied mais mon travail ne s'arrêtait pas là, un tel echec dès le premier jour est démoralisant mais j'ai un autre devoir que je dois effectuer, seul.

Je suis donc allé à la forteresse de Kysis et j'ai pris d'assaut les drakans qui grouillaient non loin de là, et j'ai fais quelques découvertes alarmantes. J'espère que je vais pouvoir vite aller au Sanctum pour trouver des personnes qui pourraient me donner quelques conseils...

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- Soldats, reculez ! Repliez-vous ! L'officier fut abattu une seconde plus tard d'une flèche en pleine gorge.

Le bataillon était décharné, décimé, plus qu'un amas d'êtres fantomatiques n'étant que l'ombre d'eux-mêmes. Leur armures fissurées sous les coups ennemis, les boucliers ont volé en éclat, les armes sont brisées, les visages couvert de sang. Ce défilé morbide était celui de la défaite totale face aux balaurs qui savent encore surprendre et d'une façon nette et sans bavures. Nous voulions éviter l'effusion de sang les premiers jours pour faire des missions de reconnaissance : notre contingent de volontaires aguerris a déjà perdu une grande partie de son effectif après seulement deux jours de campagne. Je redoute l'état de notre bataillon après une semaine de combats intensifs, seulement je suis surpris de ne pas être encore gravement blessé, pour une fois...

Nous sommes partis de Kysis puis avons pris d'assaut Roah mais ils semblaient nous attendre. Un nombre incalculable de tireurs d'élite nous firent plier sous la pluie de flèches, leurs guerriers écrasant nos premières lignes. Ils visaient nos officiers, un à un ils tombaient et nous fûmes en déroute très vite, jusqu'à ce que nous, soldats, nous nous trouvâmes sans commandement à fuir le champ de bataille. Le combat suivi sur tout le chemin jusqu'à Kysis où nous voulions trouvez refuge, pas un muscle n'était intact face à se massacre. Épuisés, nous avons dû nous poser sur les îles à l'ouest du secteur de Kysis, nous étions éparpillés et des cibles faciles. Un templier tenta de rassembler les troupes, le peu que nous étions ne pouvait rien face à une menace aussi grande alors une véritable guérilla commença, sur les petites îles de quelques dizaines de mètres carrés nous nous battions à 1 contre 4 à quelques centimètres du vide des abysses, volant sur de courtes durées d'île en île puis livrant bataille en laissant reposer nos ailes meurtries. En me retournant je vis plusieurs rôdeurs qui firent apparaître des archers fantômes et ils balayèrent une bonne partie de nos poursuivants, nous laissant un peu de répit mais qui sera de courte durée. Nous nous retrouvâmes à 21 sur la terre de la forteresse de Kysis, nous étions 76 quelques heures auparavant. Seulement, à peine nous fûmes rentrés à la forteresse que les tambours de guerre résonnèrent en annonçant que la bataille pour la strate supérieure allait commencer...

Treize des 21 survivants furent envoyés à Miren pour soutenir l'effort à la prise de la forteresse. Nous devions nous rassembler sur un artefact non loin de la forteresse de Miren, l'Enfer Ardent. Lorsque nous approchions de la centaine, la charge fut sonnée et nous balayâmes les artefact que les Asmodiens avaient pris mais nous ne nous attendions pas à une telle résistance une fois dans la forteresse... Les asmodiens avaient déjà enfoncé les défenses balaurs jusqu'à la salle du protecteur et étaient supérieurs en nombre et en puissance. Nous avons été balayés en quelques minutes, sans pouvoir nous engager dans le couloir qui menait à la salle.

Cette journée n'était pas bénie par Aion pour les élyséens, après la défaite face aux balaurs, nous avons été tenu en respect par les troupes asmodiens...

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Voilà plusieurs jours que je n'ai pas écris dans ce journal. Que dire ? Après plusieurs défaites cuisantes nous avons réussi à reprendre la strate supérieure aux mains des asmodiens. Il semblerait que nos prières, à Eidyan et moi, ont marché et prier Aion et les seigneurs Seraphims ne fut pas de tout repos..

Ce soir nous allons défendre nos récentes conquêtes face aux asmodiens et peut-être même contre les balaurs, toute la Brise se mobilise et nous espérons renouer avec la victoire. Je pense que nous allons organiser quelques reconnaissances afin de prendre des artefacts mais aussi surveiller les mouvements ennemis, mais une nouvelle bien sombre est arrivée aujourd'hui..

Mon commandant a demandé à me voir en privé, j'aurais dû m'en douter, je suis envoyé sur le front à l'oeil de Reshanta pour affaiblir les défenses balaur de la forteresse divine mais je n'aurais pas le droit à des contacts extérieurs pendant 2 semaines pour une concentration maximale. J'ai bien peur de péter un plomb très vite...

Kaeina me manque et ça se ressens dans mes combats, je suis moins concentrés et je fais des erreurs de débutant qui ont failli être fatales à plusieurs reprises. Je ne la reverrais pas avant plusieurs semaines, de quoi saper mon moral qui a besoin d'être à bloc pour la mission dans l’œil.

Je verrais bien ce soir si les élyséens ont repris du poil de la bête..

Me voilà tapis dans une cellule, nulle lumière hormis une bougie chétive qui emet une flamme qui menace de s'éteindre à tout moment. Je pense que ce sont mes derniers mots dans ce journal et je suis surpris qu'ils ne me l'aient prit. Que dire ? Je suis détenu en plein Asmodae et j'attends qu'ils m'executent. Je ne suis plus qu'une ombre dont le sourire n'est plus que fantome. Je regrette de n'avoir pas pu dire adieu à Kaeina et surtout lui avouer mon amour. Eidyan, Toloki, Aoife, Juliar, toute la brise... Je n'aurais pas du y aller mais au moins la mission est accomplie et je serais mort dans l'honneur : jusqu'au dernier moment je n'ai pas laissé la peur avoir raison de moi.

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Me revoilà, j'écrit encore dans ce journal... Pourquoi ? Tout simplement parce que dans le peu de mots de la langue barbare qu'est celle des Asmodiens que je comprends, j'ai de quoi penser et même croire qu'ils ne vont pas me tuer. A mon avis ils vont user et abuser de la torture pour soutirer des informations.

*la page est légèrement déchirée, les traces d'écriture se perdent en un désordre chaotique. Hiraeon a été séparé de son journal pendant qu'il écrivait*

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*Quelques heures plus tard, l'encre est d'une toute autre couleur et se mêle au sang qui goutte du front du gladiateur*

Je puise le peu de forces qu'il me reste pour écrire. J'avais raison, ils ont passé la journée à me torturer, à me poser un nombre incalculable de questions et notamment des précisions sur les raisons de ma venue ici, les détails de la mission, etc. Je ne tiens plus debout, ils ont eu la bonne idée de me taillader lentement les articulations avec tout un tas d'instrument sympathiques et agréables. Je me retrouve donc avec mon seul bras gauche encore fonctionnel, l'avantage d'être gaucher c'est qu'ils ont détruit mon bras droit croyant bien faire et se faire torturer possède un avantage extrême : j'ai pu voir les lueurs du jour.

Je ne sais toujours pas depuis combien de temps je suis ici, dois-je le compter en jours ou en semaines ? Tant d'incertitudes et de souffrances pour si peu de garanties de revoir un jour ceux que j'aime et mon pays aux terres si verdoyantes. Le degré de désespoir est tel que des idées folles me viennent en tête même si là ma vie sera réellement en jeu. M'évader ? Oui, je dois y réfléchir mais si j'échoue je serais mis à mort sur le champ. Je me demande si un puissant "BWAAAAH !!" pourrait me permettre de me débarrasser de quelques gardes, ce serait utile...

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Je suis vivant... Je me suis évadé... Je suis perdu...

*l'écriture est maladroite et irrégulière, traduisant le froid et les maux*

J'ai réussi à récupérer mon cube et mon armure et même mon arme, je ne pensais pas réussir à m'échapper mais c'est pourtant fait. Un garde venait pour me donner ma bouchée de pain rassis quotidienne et le bougre s'est approché trop près des barreaux... Dans un mouvement vif je l'ai attrapé par les épaules et je lui fait faire bisou violent aux barreaux. Son corps maigre et fragile habillé de tissu n'a pas fait assez de bruit, en s'écrasant au sol, pour alerter les autres. Aucune clé sur lui mais une dague suffisante pour crocheter la porte de la cellule et ainsi être libre. Mes effets personnels n'étaient pas loin et je les ai vite récupéré et malgré le fait que mes forces piquaient du nez j'ai réussi à me frayer un chemin vers la sortie en mettant hors d'état de nuire quelques gardes.

A ma grande surprise j'ai pu sortir de la ville sans problème. Je me suis réfugié dans une grotte au milieu des glaces et de la neige et j'ai un feu de camp mais qui ne tient pas vraiment chaud. Il va maintenant falloir que je trouve un passage vers Elysea au plus vite, même si mes membres sont très atteints, je dois trouver la force d'aller jusqu'à la forêt d'Heiron et y trouver Kaeina.

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J'ai reçu une lettre récemment, mon père serait vivant. Impossible ! Incroyable ! Mais je n'y crois pas, je l'ai vu mourir, son dernier soupir dans mes bras, juste avant mon massacre. Comment est-ce possible ? Un humain ne peut ressuciter ou alors... *l'écriture est appuyée sur le parchemin et est hésitante*

C'est un daéva, je pense comprendre. Il n'est donc pas mon père, il n'a été que le gardien de mon bien-être. Si je le retrouve il saura peut-être me dire qui je suis vraiment, me dire pourquoi je n'ai aucun souvenir de mon enfance, pourquoi je garde en moi une telle haine qui ne dort jamais, pourquoi je suis si destructeur envers les gens que j'aime.

Il verra aussi que je ne suis plus le même, j'ai trouvé ma voie. J'ai trouvé ma famille, c'est la Brise Ethérée, ils sont tout ce qu'il me reste et je préfèrerais mourir plutôt que de les perdre, grâce à eux je m'améliore et devient quelqu'un, grâce à eux je suis heureux. Je lui présenterais aussi Kaeina, je suis si bien avec elle, nous sortons souvent à Théobomos et je l'aide à effectuer son travail. Même si nous nous voyons que très peu à cause de nos missions très différentes par le lieu, je sens que notre amour tiendra bon. Nous avons tous les deux beaucoup de mal à être un couple fusionnel, à vraiment assumer devant les autres mais ça devrait venir, mon passé vient tout embrouiller...

Je lui montrerais aussi toutes les médailles abyssales que j'ai amassé au cours des nombreuses batailles contre balaurs et asmodiens. Il verra quel guerrier je suis devenu, même si je suis loin d'être un héros, je suis fier de pouvoir participer aux combats et d'avoir été promu Sergent. Commander une escouade n'est pas simple, heureusement que les hommes sous mes ordres sont des compagnons de longue date envers qui j'ai une confiance aveugle mais ils confient leur vie à mon seul commandement et c'est dur d'assumer ceci. J'espère que mes choix seront les bons et sauront les mener vers la victoire.

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Je continue à chercher mon père, il est introuvable et pourtant il a rencontré Eidyan et Toloki. Il aurait insulté Eidyan et prit Toloki pour un messager, s'en prenant à la Brise. Je joint ici sa lettre...

Mon Hira,

Bien des années se sont écoulées depuis notre dernière rencontre, cette fois-là où tu m'a vengé des drakans. Ce jour là tu m'a parût invincible, déchaînant un pouvoir incontrôlable et dévastateur sur tes ennemis. Je sais que tu es frustré de me savoir en vie et tu dois être tout autant surpris. Je conçois ton incompréhension mais saches que je ne reviens pas pour semer le doute en toi mais te remettre sur le droit chemin. On m'a dit que tu es devenu un gladiateur, j'aurais préféré que tu suive une autre voie que cette classe de débauchés abrutis et rustres qui ne pensent qu'au sang. Je te propose de venir me voir à Poéta, au lac de Cliona. Je vais faire de toi ce que tu aurais toujours dû être, un sorcier pouvant faire déferler des tempêtes de feu sur nos ennemis.

Pendant ces 6 ans, tu as entretenu des liens avec des personnes du Sanctum, saches que tout cela est fini, il te faut embrasser ton destin qui est de me rejoindre aux côtés de Léphar pour mettre fin au règne de Sanctum sur Elyséa. J'aurais aimé que ton séjour à Asmodae te le fasse comprendre, voyant que personne ne venait pour te libérer mais tu semble avoir perdu bien de tes qualités. Etant un des bras droit de Léphar, je peux te promettre une place avantageuse si tu rejoins les rangs de la liberté.

Viens mon fils, viens donc découvrir ta vraie puissance et prouver ta valeur auprès de ton père.
Kelleran,

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Voilà, je suis au pied du mur. Après plusieurs enquêtes et recherches j'en arrive à un triste conflit. Mon père vient de mettre un sacré bordel dans ma vie qui prenait enfin un sens. Je suis partagé, d'un côté mon devoir et mon instinct de vengeance me disent que je dois l'affronter pour le capturer afin qu'il soit puni pour sa trahison et ce qu'il a pu faire aux membres de la Brise par ses paroles déplacées. D'un autre côté c'est lui qui a veillé sur mois durant ma long sommeil, c'est mon père ou tout comme...

*un long paragraphe est écrit mais il est raturé, griffoné*

Mhh... Je vais l'affronter, c'est inacceptable ce qu'il a fait. C'est sa vie ou la mienne, si je ne réagit pas je vais finir par être vu comme son complice et ce serait quelque chose d'irréparable. Je vais essayer de lui faire entendre raison et s'il refuse j'essaierais de le battre et l'envoyer en prison. Le combat ne sera pas facile, il y a même beaucoup de chances que je soit tué ou pire encore, qu'il utilise je ne sais quel pouvoir ou outil pour briser mon lien à l'obélisque.

Alors connaissant les grandes chances de finir mal, je suis allé faire mes adieux à Kaeina. C'est certainement le moment le plus douloureux que j'ai eu à vivre dans ma vie, voir toutes ses larmes...

*quelques larmes tombent sur le parchemin*

Mon coeur est resté à Sanctum, avec elle. Dire adieu à quelqu'un qu'on aime, c'est horrible. Peut-être que j'irais faire de même avec la Brise...